SENEGAL : Fin de l'anarchie chez les moto-taxi ?
L’année commence sur les chapeaux de roues des … « Jakarta » (appellation des moto-taxis) et « thiak-thiak » (livreurs à deux-roues motorisés) pour la nouvelle équipe dirigeante du Sénégal qui s’est résolument engagée dans la lutte contre l’anarchie qui règne sur la voie publique et à laquelle participent activement les nombreux conducteurs de ces motocycles....
par Becaye Ba
Lire l'article : https://globalroadconsulting.ch/article
Nouveau délit routier en France
L'homicide involontaire par conducteur va être requalifié en homicide routier
lors des accidents de la route commis sous l'emprise de l'alcool ou de la
drogue. L’annonce attendue depuis le mois de mars 2023, a été faite par le
gouvernement français le lundi 17 juillet 2023 à l’occasion d’un comité
ministériel sur la sécurité routière.
Ce « nouveau » délit s’appliquera en cas d’excès de vitesse ou après avoir grillé
un stop ou un feu rouge et lorsque le conducteur fautif a consommé de l’alcool
ou des stupéfiants.
Cette formule, bien que symbolique, semble ne répondre que partiellement
aux attentes de plusieurs associations de victimes de la route qui auraient
toutefois souhaité des sanctions plus sévères. Elles auraient aimé que le statut
de victime soit mieux reconnu avec une prise en charge plus rapide de la
victime dans les cas d’homicides et des peines plus lourdeshttps://globalroadconsulting.ch/presse-grc/?newPost=1.
Jusqu’ici, l'homicide involontaire, avec circonstances aggravantes pouvait
entraîner jusqu’à 10 ans de prison et 100 000 € d'amende. Ce changement
sémantique sans durcissement des sanctions en a laissé plus d’un sur sa faim.
Des élus et certaines associations ne comptent pas en rester là et ont d’ores et
déjà entrepris des actions en vue d’alourdir l’échelle des peines. Ainsi, une
proposition de loi a été déposée auprès du bureau de l’Assemblée nationale à
cet effet.
La rentrée parlementaire de septembre 2023 nous édifiera.
Qui a parlé de partage ? par Becaye Ba
En ma qualité de
piéton (quotidien), cycliste, motard et automobiliste (régulier), après une
sortie dans Genève à vélo, je m’interroge :
Les
automobilistes et motards sont-ils les seuls à être soumis au respect strict du
code de la route et à subir des sanctions lorsqu’ils s’en éloignent ?
L’écrasante majorité
des cyclistes et autres utilisateurs des EPD (nouveaux engins de déplacement)
motorisés ignore royalement toute signalisation routière (passage au feu rouge,
circulation à vive allure en sens interdit ou/et sur les trottoirs et dans les
endroits dont les accès leur sont interdits - certains parcs et jardins - non-respect
des passages piétons…).
Les piétons affichent
un profond mépris à l’endroit des feux de signalisation en se faufilant entre
les voitures et traversent la chaussée au péril de leur vie, inconscients des
accidents qu’ils sont susceptibles de provoquer par leur comportement !
Ces incivilités en plein essor sur les axes
genevois contribuent à l’augmentation d’une tension perceptible sur la voie
publique depuis quelques temps. La canicule qui sévit en cette période n’est
pas de nature à apaiser les esprits, bien au contraire !
Si à une époque
récente, l’autodiscipline de la population était une réalité, force est de
reconnaitre que les nouveaux comportements qui se généralisent doivent inciter
à une reprise en main énergique de la situation avant de s’inscrire dans la
normalité.
L’État est
interpellé !
L’individualisme et l’égoïsme n’ont pas leur place dans
l’espace public, car sources de tensions inutiles et évitables.
La sécurité routière
est en priorité une question de respect et de partage.
De l'émotion à l'action, par Bécaye Ba
Le Sénégal vient de vivre l’accident routier le plus meurtrier de son
histoire. Une collision entre deux bus survenue dans la nuit du samedi 7
au dimanche 8 jahttps://globalroadconsulting.ch/presse-grcnvier 2023 a entraîné la mort d’une quarantaine de
personnes et provoqué de graves blessures pour une centaine de
passagers.
